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15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 11:59

Stéphan

Mes premiers pas au Maroc 


Marrakech premier pas sur le sol marocain, ça y est je suis en Afrique après avoir tant douté à cause d’un passeport délivré deux jours avant le départ mais j’y suis bel et bien… quelques images : l’aéroport, le petit taxi qui se fraye un passage à grands coups de klaxon dans la circulation, ça passe de justesse, ça double par la droite, ça crie ça s’insulte aux carrefours mais ça passe toujours, ensuite le vieux porteur chargé d’acheminer nos bagages jusqu'à l’hôtel, la place  Jama El Fnaa étant interdite aux taxis à partir d’une certaine heure, en avant à travers la foule, le bruit, les odeurs de la place, les vendeurs à la sauvette qui vous interpellent à chaque pas, les petites rues étroites jusqu’à l’hôtel Sindi sud, la nuit sur la terrasse et le premier contact avec le muezzin de la mosquée voisine vers 3h du matin…



Départ de Marrakech le lendemain, 6 heures d’un trajet sur une route qui serpente à travers des paysages désertiques, plus on monte plus les ravins sont profonds forcement, le chauffeur roule un peu vite, j’essaie de ne pas y penser quand on flirte avec le bas coté ou qu’on double en en plein virage… Voilà Ouarzazate,  déjà le bout du monde pour moi qui n’ait donc jamais mis les pieds hors d’Europe, un nom que j’ai souvent entendu, c’est donc ça mais on ne verra malheureusement pas grand-chose à part la gare routière pour un arrêt de quelques minutes donc… 60 kilomètre plus loin, voilà enfin Agdz, ce point sur la carte devenu réalité, Agdz et son un petit air de « Far-West » américain certaines après midi avec la poussière, les rues désertes et les ânes qui remplacent les chevaux.

 

 Nous sommes accueillis par Jean Pierre à la descente du bus,  un petit taxi nous emmène à l’association qui sera notre « quartier général » durant le séjour suivra La rencontre avec nos collègues dont à ce moment là je ne sais rien de plus de ce que j’ai pu lire sur les fiches en ce qui concerne les français. Ils sont absents,  on patiente au siège de l’association, on nous informe qu’ils sont partis à la piscine, enfin la rencontre Marocains et Français, avec nous qui sommes arrivés un jour plus tard la troupe  au complet : Sophie, Caroline, Anouk, Betty, Myriam, Yvan Attika Fatima Rachida Mariam les deux Hassan Abdelkabir, Abdelatif, Aïssa et puis nous désormais Fatima Aude mes amies de La troupe Ficelle…

Après les discours de bienvenue et les présentations d’usage direction chez Hassan en sa compagnie, je vais loger dans sa maison durant le séjour, Hassan qui sera mon binôme et qui sera plus qu’essentiel pour moi pendant le séjour,

Hassan et sa grande famille qui compte une vingtaine de membres dont je vais mettre un peu de temps à retenir tous les prénoms ….

Première nuit à la belle étoile ce soir là  on dormira tous ensemble sur la terrasse, hommes femmes et enfants…

 

Tamnougalte 

 

Avant d’y arriver c’est déjà un peu l’aventure chaque matin puisqu’il faut  s’entasser dans le vieux van de notre chauffeur Kadir puis emprunter la route jusqu’à la Tamnougalte,  à quelques Kms d’Agdz, ça secoue un peu, ça chante beaucoup.

 Le ksar ou village fortifié de Tamnougalte, un lieu qui porte bien son nom puisqu’en berbère cela signifie « lieu de rencontre ».  C’est une chance de disposer d’un tel endroit, un vrai décor de cinéma mis à disposition par AHmed le locataire des lieux, on nous dit que certains films ont été tournés ici dans les ruelles étroites. On croit l’endroit abandonné mais il ne faut pas s’y fier au détour d’une porte  laissée entrouverte on aperçoit qu’il y a bien des familles qui vivent ici même si la plupart des gens on préféré s’installer dans la ville nouvelle et des constructions plus récentes un peu plus bas.

 

Les journées s’enchaînent passées à improviser, à faire des exercices collectifs qui nous permettent de mieux nous connaître, de travailler notamment l’écoute, le regard à apprendre ou reprendre les bases du clown et du théâtre forum, bref travailler ensemble pour arriver à monter un spectacle qui tienne la route. C’est pour ça qu’on était là, se former, travailler jouer ensemble puis laisser l’outil à nos collègues marocains pour qu’ils poursuivent le travail sur place..

A l’étage  la famille d’AHmed nous observe d’un œil amusé se demandant sûrement à quoi on peut jouer déguisés ainsi avec nos nez rouges, un choc des cultures mais dans la joie et la bonne humeur.

La vie ensemble

 

La bonne marche d’un groupe est dépendant de chacun évidemment, il faut apprendre à faire des concessions accepter que quelqu’un soit fatigué un jour, les sautes d’humeur de chacun, être là quand quelqu’un à un coup de cafard ce qui est arrivé à pas mal d’entre nous pour les « français » éloignement aidant je pense, s’entraider former une équipe voilà ce qui est intéressant,

 Concernant ma famille d’accueil dont beaucoup de membres parlaient uniquement berbère et arabe, la seule difficulté consistait à se faire comprendre lorsqu’ Hassan mon binôme n’était pas là avec moi. Avec quelques signes et deux ou trois mots de français j’y suis arrivé mais dans ces moments dur d’avoir une vraie conversation malheureusement. Un  des regrets du séjour est ne pas avoir posé plus de questions quand l’occasion se présentait lors des repas avec toute la famille ce qui était plutôt rare par ailleurs. En étant souvent invité à dîner ailleurs ou en rentrant assez tard il m’est arrivé de me coucher le ventre vide histoire de ne pas me déranger les femmes qui étaient déjà couchées, ce qui n’allait pas manquer de faire Hassan pour me rendre service si j’avais avoué que j’avais faim. Avec la famille on ne fait parfois que se croiser puisqu’ on part tôt le matin et qu’on revient tard le soir mais durant  les moments passés avec eux j’ai pu mesurer leur sens de l’hospitalité. D’ailleurs une des choses qui m’aura marqué sur place c’est la générosité et le partage, venir à n’importe quelle heure chez quelqu’un qui va vous offrir à manger, un thé, se démener pour me rendre service comme l’a plusieurs fois fait Hassan mon binôme par exemple.

 

L’inter culturalité  

 

C’est l’un des intérêts de ce projet c’est  avoir la chance de vivre pendant quelques semaines au rythme des habitants D’Agdz, on prend ses habitudes, on à ses points de repère avec le bar ou l’on se retrouvait tous en fin de journée autour d’un jus d’orange, l’épicier du coin ou on va s’approvisionner en eau minérale, et puis les enfants qui m’ interpellent en m’ appelant Stifane, tous ces gens qu’on salue, qu’on reconnaît et avec qui on entame la discussion alors qu’en France je ne connais même pas le nom de mes propres voisins…

 

A travers nos collègues marocains grâce à ce stage on appréhende ainsi mieux les réalités d’un pays à travers eux, on apprend on s’adapte aux habitudes, c’est un échange entre les cultures de nos pays respectifs, ils me font partager leur mode de vie, leurs traditions, on me donne à voir à écouter à comprendre  et j’essaie de leur donner à mon tour, ce que je ressens, ce que je sais comment je vois les choses en tant qu’européen, ce que je suis en tant qu’homme parfois en jouant ensemble…


Le Défilé  

 

Jour de fête à Agdz, le grand défilé des associations  qui est un moment important du festival,  nous faisons partie de l’événement en tant que clowns nous mêlant à la fête. J’avais une petite appréhension concernant la réaction des gens, face à ce personnage au nez rouge alors qu’ils ne s’attendaient pas forcement à nous voir. Le début à été un peu laborieux étant donné que juchés dans des charrettes tirés par des ânes nous avons d’abord traversé des rues plutôt désertes, pas facile de se mettre dans la peau du clown quand il n’y a quasiment personne avec qui communiquer, les premières personnes étaient assez peu réceptives, se contenant de lever la tête à notre passage d’un air indifférent. Tout est rentré dans l’ordre quand nous avons retrouvé le défilé qui avait débuté sans nous un peu plus loin, la plupart des personnes ont joué le jeu : jeunes vieux plus les femmes que les hommes un peu plus distants, certains m’ont ignoré de rares personnes se sont contentés d’un regard de désapprobation en me faisant signe que j’étais fou. Les ados ont été assez durs à convaincre, certaines vieilles personnes étaient elles enthousiastes et m’ont dit que c’était magnifique.  Il faut aller chercher les gens, vaincre sa propre timidité et son appréhension pour découvrir ce qu’il y avait autour de soi, s’amuser avec  des éléments comme les voitures qui passent, les cyclistes, les instruments de musique…

 

Un détail à retenir pour la prochaine fois avec ma tenue de clown  puisque j’avais voulu être habillé de rouge quasiment de la tête aux pieds ce qui impliquait de porter un blazer et une chemise de la même couleur, une idée que j’ai vite un peu regretté avec la chaleur- on nous annoncera ensuite qu’il faisait plus de 42° cet après midi là - comme quoi une bonne idée en théorie peut se révéler vite devenir mauvaise en pratique.

En tout cas les plus de deux heures du défilé ont filé à une vitesse incroyable, tout le monde a fini à bout de force et assoiffés mais heureux d’avoir vécu ce moment ensemble.

Pour le clown, ce que j’aime c’est arriver à  oublier qui je suis et à le faire oublier aux autres, je suis un personnage habillé de façon bizarre avec un nez rouge,  quelqu’un d’autre mais avec forcement un peu de moi qui apparaît de temps en temps. L’intérêt c’est de se comprendre avec l’autre par le regard par les gestes sans parler parfois, d’improviser de créer une complicité à partir de pas grand-chose, de tirer sur un petit fil invisible et de dénouer une sorte de pelote qui devient une petite histoire… Un clown qu’il soit en France ou au Maroc  est compris par la plupart des gens, ils sont attendris, amusés de le voir alors qu’à Agdz ils n’en avaient jamais rencontrés pour la plupart. Le clown peut aller partout il ne sera jamais perçu comme agressif je pense, il invite à redevenir un peu enfant par son coté naïf, c’est encore un échange je donne et je reçois mille fois plus parfois comme lorsque on me met un bébé dans les bras pendant le défilé ou que j’arrive à improviser avec un spectateur et qu’il entre dans mon jeu…C’est ça aussi le plaisir d’être clown, on ne sait jamais comment ça va se passer mais on y va quand même 

 

La tournée théâtrale

 

C’est en quelque sorte la récompense après les deux semaines de travail en commun, elle débutera à Tasla à une vingtaine de kilomètres d’Agdz.

Une des choses que j’apprécie dans le théâtre forum c’est le fait de pouvoir jouer partout, comme un cirque on arrive dans un lieu, on déploie la tente qui sert de fond de scène, on prépare le matériel les gens sont déjà là autour curieux à se demander ce qui va se passer, attirés peut  être par une rumeur qui à courue dans le village que nous allions proposer un spectacle de variétés française. Le théâtre forum peut être vue de deux façons par les personnes je pense, certaines vont être touchées par la situation, se projetterons sur ce qu’ils voient sur scène, vont essayer de trouver des solutions, se libérer à travers le fait de pouvoir s’exprimer en changeant les choses, réfléchir pendant ou peut être après. Et puis certains  y verront  juste un divertissement et s’amuseront de pouvoir monter sur scène et changer les choses à leur guise. 

Le  déplacement jusqu’à Tasla fut épique avec un souci de transport qui obligera l’équipe à venir en deux temps à quelques heures d’intervalle, ensuite ce fut le terrain à aménager avec un sol à aplanir, les caprices du vent nous obligeant à amarrer la toile solidement et à bien lester les tapis… Le «  spectacle » qui devait initialement commencer à 18 heures débutera finalement vers 01 du matin, jouer, ne pas jouer, plus l’heure avançait et plus la question se posait devant le peu de spectateurs et surtout de spectatrices ce qui est qui est gênant pour faire du  théâtre forum qui évoque la condition des femmes. Il y eut aussi nos collègues actrices marocaines disparues sans prévenir une bonne partie de la soirée et qu’on à finalement retrouvées alors qu’elles assistaient  à un mariage qui se tenant dans le village ce soir là. Et puis voilà vers 1h  du matin alors que l’on y croyait plus vraiment  les gens sont arrivés peu à peu : les hommes les enfants et plus timidement les femmes, tous se mettant en place chacun de leur coté. J’ai souvent entendu dire que le théâtre forum ça marchait partout mais qu’on ne savait pas pourquoi, la preuve à Tasla ou dès les premières images et notre entrée sur scène les gens ont applaudi,  oubliée la fatigue et les heures d’attente c’était parti finalement.

De derrière les rideaux pendant le théâtre forum je guettais les réactions, il y avait les rires les rires, les applaudissements mais pas toujours au moment ou l’on s’y attend le plus… Ainsi lors du théâtre forum intitulé d « la famille idéale » ou le mari oppresseur avait beaucoup de succès auprès d’une partie du public masculin qui avait l’air d’approuver son attitude envers sa femme soumise jouée par Caroline, une épouse dont la situation leur semblait presque logique.

Le lendemain à Tamnougalte, autre lieu, problème de communication puisqu’on jouait dans le ksar la partie ancienne de la ville délaissée par la population pour la ville nouvelle situé un peu plus loin, or les habitants  n’étaient pas prévenus de notre arrivée, ce qui occasionna encore un peu de retard.  Souvenir étrange ce soir là entre des coulisses plongées dans le noir  improvisées à l’arrière d’une échoppe de souvenir avec un public et des intervenants uniquement  masculins et des femmes  reléguées loin sur les terrasses des toits à bonne distance.

Agdz dernier spectacle de la tournée, c’est La date importante pour nos amis marocains puisqu’ils jouent à domicile, devant leur famille, et même devant chez Hassan puisque la scène est littéralement montée sur la place sous les fenêtres de sa maison. Ce sont les derniers moments de notre séjour, un malentendu sur l’horaire puis la prière du soir, un autre mariage à proximité et voilà encore le début de la représentation repoussé de quelques heures. Pour attirer du monde en attendant Anouk et son accordéon improvise en chantant. Nous sommes dans les derniers jours du stage et la fatigue se fait plus vivement ressentir, à tel point que j’ai presque  moins envie de jouer ce soir là. Et puis malgré tout, malgré l’heure tardive il faut y aller, le public est arrivé en nombre, femmes et enfants sont d’un coté les hommes de l’autre comme lors de chaque manifestation. D’abord les images puis vient « la famille idéale » et enfin c’est le tour de mon équipe de  « la petite bonne «. La petite bonne c’est l’histoire d’une jeune fille louée par ses parents sans argent à une famille riche. Mon rôle de frère égoïste qui ne veut pas travailler et préfère étudier est assez court puisque la seule phrase, apprise phonétiquement non sans mal,  que j’avais à dire était en arabe. L’histoire étant jouée en arabe je devais attendre le mot madrasa (qui signifie école) prononcée par ma sœur jouée par Atika pour me lancer dans ma tirade. tout était bien calée sauf que le premier soir à Tasla Atika et Hassan se sont mis à improviser en berbère, et moi de guetter « madrasa » mon repère qui n’arrivait pas et que leur dialogue me semblait durer beaucoup longtemps que prévu, je commençais à m’inquiéter quand j’ai senti le regard insistant d’Atika sur moi, c’était mon tour : «  je ne veux pas aller travailler, je veux aller à l’école, je ne veux pas finir comme toi » une phrase simple à priori mais en arabe et le stress aidant je me suis levé j’ai décrié…un début de phrase et puis trou de mémoire, j’ai déplié un petit papier (mon antisèche)  jeté un coup d’œil rapide, retrouvé le fil et j’ai continué en faisant une sortie sous les applaudissements, les gens avaient l’air d’avoir compris ce que j’avais dit même si mon personnage à priori ne méritait pas tant d’égards…

J’aurais regretté de pas jouer ce soir là à Agdz puisque tout se passera bien avec de nombreux remplacements, des échanges nourris et puis une belle fin tous ensemble en musique avec le public sous des applaudissements nourris.

 

L’intérêt d’une telle rencontre

 

Au niveau du théâtre forum et du clown pour moi qui pratique les deux depuis peu de temps finalement c’était de consolider et de renforcer les bases de ce que je connaissais, je suis aussi parti dans l’idée de me faire plaisir en allant jouer au Maroc avec des marocains et des français dans un endroit magnifique, cela  en connaissant le travail qui nous attendait et en étant conscient que ça n’allait pas être des vacances de tout repos… L’intérêt c’était aussi de faire partie d’un projet  qui pour ce stage se finirait avec le résultat final qui était la tournée, pour les marocains l’aventure devrait se prolonger avec la création de leur troupe… Avant ce stage par contre je n’avais pas l’idée de joker, je ne pensais pas avoir assez de « bagage » ou de qualités pour ça mais l’idée à germée pendant ce séjour, peut être un jour pourquoi pas essayer, juste essayer si j’en suis capable… 

 

 

Donc voilà pendant trois semaines nous avons formé une troupe franco marocaine ou inversement, on à du faire des concessions pour s’organiser,   s’adapter aux contraintes comme la langue (arabe et berbère) qui nécessitait parfois une traduction pendant les séances de travail, on à travailler sur certains sujets graves  propres au pays comme la situation de la femme avec la « femme idéale » le problème des filles louées à des familles riches comme dans  « la petite bonne » ou plus léger avec la « prévention routière, d’autres sujets auraient pu êtres abordés comme les mariages arrangés, les problèmes d’hygiène ou la prévention du sida mais ils ont été laissés de coté  face à la réticence de certains membres de la troupe. Il faut comprendre que si certains sujets ou certaines actions en tant que français nous semblent « banals » ils sont plus difficiles à aborder dans un pays comme le Maroc, comme montrer une simple culotte pour l’hygiène ou un préservatif.  C’est ça l’intérêt d’une telle rencontre,  être ensemble, travailler ensemble, débattre, exposer nos arguments, recevoir ceux des autres, s’adapter, arriver à former un groupe avec des gens qui ne se connaissaient pas que ce soit les français ou les marocains.  

Plus égoïstement un tel stage c’est trois semaine de bonheur, une expérience que jamais plus peut être je ne revivrais, avoir l’opportunité découvrir un pays de cette façon, répéter dans un endroit comme Tamnougalte, y faire du clown, improviser, travailler, avoir comme récompense  de tout ça de faire une mini tournée et de montrer tout ce que l’on avait préparé, lancer une réplique en arabe devant une centaine de personnes, défiler en clown, vivre une expérience de groupe avec tous ces moments qui me redonnent le sourire quand j’y repense, et puis et puis…

 

La fin du stage

 

Déjà trois semaines, départ en bus au petit matin, les au revoir avec quelques larmes, au revoir Agdz, la montagne du djebel Kisane qui s’éloigne, dans quelques heures ça sera Marrakech puis le retour en France,  la fin d’une belle aventure les souvenirs pleins la tête, je reviendrai inch’allah…

 

 

 

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